Vive les règles zéro déchet

On parle souvent de règles de vie, mais des règles dans la vie, trop peu. Pourtant, c’est un peu la base de l’humanité, l’origine du monde (pour citer ce magnifique tableau). Nos vies à toutes et tous tournent autour des règles a un moment donné. Ce constat posé, comment fait-on maintenant pour vivre pleinement ses menstruations quand on a décidé de vivre zéro déchet ? Ici on va parle de cup menstruelle, serviette hygiénique lavable ou de culotte de règle. Suivez le flux c’est par ici…

Photo by Rupi Kaur

« Mince, c’était mon pyjama préféré »
« T’inquiètes, tu mouilles un peu la tâche, tu saupoudres de bicarbonate de soude : ça va absorber le sang et ensuite tu pourras le laver en machine »

La coupe menstruelle, aussi appelé « la cup »

(à ne pas confondre avec une eco-cup pour boire en festival)
La cup menstruelle est un dispositif de protection périodique qui a pour objectif de récolter le sang des règles plutôt que de l’absorber (contrairement au tampon, éponges, serviettes hygiéniques lavables ou jetables ou encore culotte de règle). C’est un objet creux en forme de petite cloche qui se place à l’intérieur du vagin en réalisant un effet ventouse avec la paroi de celui-ci.

J’ai entendu parler de la cup menstruelle pour la première fois au lycée : j’avais 18 ans. En 2007 je ne fréquentais pas trop Internet. Une copine avait un article découpé une image dans un magazine. Je me souviens encore de regarder cette cloche d’aspect caoutchouteux et de couleur beige avec dégoût. C’était bien trop gros et l’idée de garder ce machin-là dans mon vagin m’effraya. Je n’avais pas encore eu de relation sexuelle à cette époque et je me faisais une image étroite de mon sexe. C’était peut-être lié à ça… Il faut dire que j’étais tellement ignorante à cette époque que je jetais encore mes tampons dans les toilettes. Non, mais il ne faut PAS faire ça ! C’est direction la poubelle ménagère un point c’est tout. D’ailleurs, j’imagine un peu… si ça se trouve les miens flottent encore dans ls océans à moins qu’ils aient tous été filtrés par la station d’épuration ou ramassés sur la plage par Surfrider Foundationoups !

Ce fut donc plus tard, à l’université qu’une autre copine (portant un pantalon blanc le jour de ses règles !) m’en parla à nouveau. J’avais 24 ans et j’étais plus disposée à laisser mes préjugés de côté pour vraiment écouter ce retour d’expérience.

vagina-guerilla
« Savez-vous dessiner une vulve ? »

Arguments POUR la cup

Parce que oui, ce fut une révolution dans ma vie et dans celles des femmes que j’ai interrogées sur le sujet :

  • C’est super économique (la mienne : 25 € pour 10-12 ans)
  • Bien mise, on ne la sent plus. Et cela permet de mieux comprendre son corps.
  • C’est safe pour la santé (silicone chirurgical) et propre : quand on la vide entre deux utilisations, on la rince à l’eau (on peut la laver de temps en temps avec du savon de Marseille, mais moins le vagin reçoit de produits mieux il se porte !) et on la stérilise dans une casserole d’eau bouillante entre les cycles
  • C’est sans odeur (le sang n’est pas en contact avec l’air) et ça n’irrite pas les muqueuses du vagin (à l’inverse du tampon qui créé des micro-lésion sur les parois internes quand on la retire)
  • Quand on fait pipi, caca ou que l’on nage à la piscine, aucune bactérie ne termine dans le vagin ! Eh oui, car avec la ficelle du tampon, ça remonte tranquillou là où ça ne doit pas…

Les petits plus de OUF :

  • C’est plus facile de collectionner son sang pour le donner à ses plantes (super engrais, parait-il) ou fabriquer maison un spray anti-harcèlement de rue (je n’ai pas vraiment de retour là-dessus, mais j’y pense de plus en plus…)
  • Ça fait un petit objet décoratif quand en fin de cycle je la laisse trainer sur le rebord de mon lavabo (mes ami·e·s confirment)

Arguments CONTRE la cup

Bien sûr, ça ne sert à rien de glorifier la cup à tout prix non plus, chaque option dans la vie a un côté positif et négatif. Mais je crois qu’il faut distinguer les avis ayant des arguments morphologiques ou d’aspects pratico-pratiques, des avis ayant des arguments commerciaux, idéologiques, pseudo médicale et prudes.

  • « Ah dégeu » « Je veux pas voir mon sang » « Je fouille pas « là-dedans »»….
    Quand j’entends ça je pense deux choses généralement : premièrement que c’est pas de chance d’avoir la phobie du sang (surtout quand c’est le sien), mais bon ça peut se travailler et deuxièmement (je ne peux pas m’en empêcher) : « BRAVO société judéo-chrétienne édulcorée au liquide bleu des pubs, bravo les tabous qui empêchent les femmes de se toucher elles-mêmes et d’apprécier leur corps, super j’applaudis ! ». Parce que oui, pour mettre la cup, il faut mettre les doigts. Je peux comprendre que cela soit très tabou dans certaines cultures. Rappelons-nous factuellement qu’il s’agit d’abord de NOTRE corps. Ce n’est pas qu’un jouet de plaisir pour le partenaire ou une machine biologique à faire des enfants et nécessitant d’être contrôlé à tout va par la médecine. C’est un corps. Il est vivant, il bouge, il s’exprime, il a une texture, une odeur, une forme. Et notre sexe, c’est aussi notre corps. S’aimer, c’est aimer tout ça.
  • Il est bon de rappeler que la cup n’est pas un rempart au syndrome du choc toxique (SCT), mais le tampon non plus de toute façon.
    Arrêtons de jouer les supers héroïnes et respectons les règles basiques d’hygiène afin de prévenir les désagréments. Il est impératif de sortir la cup de son vagin, de la vider, de la rincer et de l’essuyer toutes les 8 heures. Bien sûr, changer la cup dans des toilettes où l’on n’a pas ses habitudes est contraignant. Pour parer à ça, je vous propose mon petit kit de survie des règles en milieu urbain (détails dans quelques lignes !).
  • Les jours où les douleurs menstruelles sont très aïgues, personnellement je n’arrive pas à mettre la cup. En gros, quand on est stressée (muscles tendus par les contractions menstruelles) la cup a du mal « à passer » et donc à se positionner. Il vaut mieux attendre que cette phase passe, ça ne sert à rien de forcer au risque de se faire mal. Alors je met une serviette hygiénique lavable. Je ne sais pas vous, mais de toute façon ces jours-là, je préfère rester cloitrée chez moi sinon je tue quelqu’un (qu’on se le dise).

Pour commencer du bon pied avec la cup

Je vous conseillerais de faire ce test en ligne qui vous permettra d’obtenir une liste de suggestions de cup qui seraient bonne pour vous. Je n’en suis pas l’auteure, mais je l’ai utilisé, ce qui m’a permis de m’orienter vers la marque Fleur Cup de petite taille. C’est un outil (et un forum) qui permet de s’orienter dans la grande masse d’informations disponibles en ligne.

N’ayez pas peur de prendre votre temps pour mûrir votre décision, choisir votre modèle, collecter de l’information (moi ça m’a pris 8 mois entre l’achat et l’insertion !), mais gardez en tête que les protections actuelles non durables sont soit du poison pour votre corps (soyons franches). Et en plus côté déchet on frôle la syncope (et bien sûr surtout, surtout, surtout PAS dans la cuvette des toilettes on vous a dit !). Dans les deux cas, ça pose un problème pour l’environnement, votre santé et celle de la planète.

10 étapes pour utiliser la cup

  1. Se laver les mains à l’eau et au savon et les essuyer dans un linge propre. Au pire, utiliser du gel hydro-alcoolique ;
  2. Choisir des toilettes avec un lavabo ;
  3. Couvercle des toilettes ouvert, enlevez la cup avec précaution pour ne pas refaire la déco des toilettes avec le sang (sinon ça peut faire de l’art contemporain, tout est relatif), puis videz-la dans les toilettes ;
  4. Rincez la cup dans le lavabo (ça fait des marbrures rouges, c’est rigolo !) et essuyez-la avec un linge propre ;
  5. Le plus rapide et le plus propre (pas d’odeur de sang séché dans la culotte à la clé) est de se laver la vulve de toute trace de sang avec de l’eau (bouteille ou douchette). Essuyez vous avec un linge propre ;
  6. Détendez-vous pour remettre la cup : il s’agit de la plier et de la glisser dans le vagin. Une fois à l’intérieur, elle doit s’ouvrir et épouser la paroi.
  7. Si c’est trop sec, je mets un tout petit peu de baume hydratant sur mes doigts et sur le rebord de la cup. Ça rentre plus facilement sans douleur, et ça hydrate les poils pubiens !
  8. En me tenant debout, bien droite, assurez de ne plus la sentir. Quand on sent la cup, c’est qu’il y a une bulle d’air ou bien qu’elle est mal positionnée. En contractant son vagin, on peut déterminer où se situe l’anomalie. Il suffit alors de glisser un doigt dans son vagin pour remettre la cup sur le droit chemin ;
  9. Si vraiment vous n’y arrivez pas, no panic, mettez une serviette hygiénique lavable et attendez un moment ou un endroit plus propice (c’est sur que les toilettes de la salle de concert, en pleine soirée punk, c’est moyen) ;
  10. Remettez votre culotte, sortez des toilettes, lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon (sinon de l’eau et du gel hydro-alcoolique) et répondez fièrement à toutes celles et ceux qui vous aurez trouvaient trop longue « Oui, je remettais ma cup ». Et c’est ainsi que naissent les plus belles amitiés, parait-il.

6 étapes pour utiliser une serviette hygiénique lavable

  1. Se laver les mains à l’eau et au savon et les essuyer dans un linge propre. Au pire, utiliser du gel hydro-alcoolique ;
  2. Retirez la serviette usagée, pliez-la et glisser-la dans une pochette imperméable.
  3. Le plus rapide et le plus propre (pas d’odeur de sang séché dans la culotte à la clé) est de se laver la vulve de toute trace de sang avec de l’eau (bouteille ou douchette). Essuyez-vous avec un linge propre ;
  4. Mettez une nouvelle serviette lavable en place. La partie coton absorbante doit être en contact avec la peau. Attention, selon les marques que vous achetez, ce n’est pas forcément la partie blanche.
  5. Remettez votre culotte, sortez des toilettes, lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon (sinon de l’eau et du gel hydro-alcoolique).
  6. À la maison, mettez vos serviettes lavables à tremper dans de l’eau froide (l’eau chaude cuit le sang !) Le sang va sortir de lui même au bout de quelques heures. Une fois essorées vous pourrez les mettre à la machine avec le reste du linge à 30-40°C maximum. Faites les sécher naturellement sur la corde à linge.

Utiliser une culotte de règle

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Il n’est pas super recommandé de dormir avec la cup (ni avec un tampon d’ailleurs). Quand on dort, le corps est en position horizontale (sauf si vous êtes un vampire/chauve-souris) et la cup (ou le tampon) empêche le sang de sortir. Celui-ci reste bloqué dans l’utérus et le vagin. La stagnation du sang peut être propice à des désagréments.

Comme j’ai déjà tâché mes draps en portant une serviette hygiénique lavable, je préfère dormir avec une culotte menstruelle. En vérité, c’est plutôt un boxer. C’est comme un boxer normal, sauf que c’est beaucoup plus épais car il contient trois couches de tissu : un absorbant anti-humidité en contact avec ma peau , un imperméable et anti-fuite à l’intérieur et un doux et respirant à l’extérieur. Je peux le porter 12 heures, soit en soirée et pendant la nuit. J’ai beau me tourner à l’infinie, je n’ai toujours pas tâché mes draps 😉 Et mon sang est content. Il sort librement faire sa vie.

Comme les serviettes hygiéniques lavables, je le fais tremper dans de l’eau froide (l’eau chaude cuit le sang !) et une fois essoré je le laisse sécher pour le réutiliser la nuit suivante ou la nuit d’après (un roulement de deux est un bon équilibre pour moi). La culotte de règle se lave en machine avec le reste du linge à 30-40°C maximum. Faites-las sécher naturellement sur la corde à linge.

Règles zéro déchet et féminisme

Je trouve un petit côté féministe et anticapitaliste aux méthodes alternatives et zéro déchet de gérer ses règles. Le féminisme étant la doctrine qui pense et définit l’égalité des hommes et des femmes, la cup est un objet que je considère comme luttant dans ce sens. La femme apprend à connaitre son corps, son fonctionnement, elle se libère de ses peurs et peut être plus en phase avec ses cycles ce qui la rend libre et non plus automatiquement médicalisée ou contrôlée par la publicité. De plus, en arrêtant les produits chimiques nocifs directement introduits dans son vagin ou en contact permanent avec sa vulve, la femme revendique le droit d’être en bonne santé et de vivre ses règles de manière safe (les générations futures remercient la cup).

Anticapitaliste : par la grâce des mathématiques ! Une femme a ses règles en moyenne 42 ans dans sa vie (ou 13 ans à temps plein… de quoi demander une prime spéciale au boulot !). Sur sa vie entière, une femme déboursera en moyenne 23 500 euros. Qui vont dans les poches de qui ? Et qui finance quoi ? Je vous le demande !

Avoir des protections lavables et durables, c’est prendre soin de son corps, de l’environnent naturel et de son portemonnaie. Vivre mes règles de manière zéro déchet m’a réconcilié avec cette période mensuelle. Je ne dirais pas que c’est plus fun ou moins douloureux, je dirais juste que c’est plus facile, plus apaisé, moins stressant. C’est une période pendant laquelle j’ai appris qu’il était bon de prendre son temps. Par exemple, je ne cale jamais une réunion importante pendant les 3 jours de mon cycle (surtout le premier – le jour où je veux tuer tout le monde), je fais des étirements de yoga appropriés, je bois de la sauge ou du gingembre et je me masse.

Et vous, que pensez-vous de vos règles ? Pensez-vous que le zéro déchet pourrait vous réconcilier avec elles ?

17 réflexions sur « Vive les règles zéro déchet »

  1. Bon, je suis franche: le zéro déchet est loin d’être ma priorité bien que j’y pense pour certaines choses. Mais ton article m’intéressait pour le sujet des règles. Lorsque j’ai lu que tu parlais de la cup, j’ai hésité à continuer de crainte de lire encore un article qui ne faisait que la valoriser. Mais j’ai été agréablement surprise : oui tu évoques les avantages de la cup mais tu donnes aussi certains inconvénients/freins possibles. De plus, ton explication pratique de l’utilisation de la cup est selon moi très utile car savoir que cela existe oui, cependant peu explique comment l’utiliser.
    Pour conclure, un bon article. Néanmoins je reste encore aux protections jetables. J’envisagerai peut-être de passer aux serviettes lavables pour la nuit -mais pas pour l’instant.

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    1. Merci de ton retour 😊 Les serviettes lavables sont globalement plutôt chouettes : c’est assez doux et l’on peut trouver des motifs qui nous plaisent bien. Pour les laver, si l’on ne vit pas seule, il faut trouver une routine en conséquence ! À bientôt !

      Aimé par 1 personne

  2. Sophie, consommatrice rebelle 27 avril 2018 — 12 h 24 min

    Super article ! Nos règles sont tellement récurrentes, qu’on ne se rend même pas compte du nombre de fois qu’on les a ou va les avoir. Je n’avais aucune idée du chiffre ! C’est vraiment impressionnant. C’est clair que ça motive encore plus à trouver des solutions durables et bonnes pour nous 🙂

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  3. Moi aussi, j’utilise des serviettes hygiéniques lavables (PLIM) et depuis je n’ai plus les problèmes d’irritations que j’avais avec les serviettes industrielles. Je n’utilise pas de cup, car c’est apparemment déconseillé avec le stérilet mais je trouve que c’est une bonne idée. Merci pour ton article.

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    1. Moi aussi je réapprécie les serviettes depuis les SHL. Et sinon, tu pourrais utiliser la cup avec le stérilet, mais tu devrais faire attention à l’effet ventouse en la retirant. Mais de toute façons, avec ou sans stérilet, vaut mieux pas tirer comme une malade dessus 😄

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      1. C’est à cause de cet effet ventouse que j’hésite. Je vais voir avec le temps si les serviettes me suffisent ou non.

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    2. A la fin de sa vidéo, ce médecin explique que le stérilet n’est pas incompatible avec la coupe menstruelle : https://www.youtube.com/watch?v=eQuPfuMYhjg

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  4. PS : pour élargir la réflexion – https://www.youtube.com/watch?v=A6pwnEhKfQA
    « Une femme qui demande une contraception ou qui a ses règle n’est pas malade » aussi nous ne sommes pas forcée de nous faire examiner gynécologiquement !

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  5. Super article, vraiment très intéressant. Pour les femmes qui se posent des questions quant à la compatibilité cup/stérilet, j’ai un très bon exemple. Lorsque j’ai essayé la cup pour la première fois il y a quelques années de cela, je portais un stérilet (en cuivre). On commençait à peine de découvrir la cup, et il y avait très peu de vidéo ou tuto ou mode d’emploi. Étant habituée aux tampons, j’ai positionné la cup de la même manière, c’est à dire beaucoup trop profond. Premièrement, le sang s’écoulait partout autour parce ça bouchait le col de l’utérus, et deuxièmement pour la retirer j’ai dû tirer dessus sans pouvoir faire appel d’air avant. Résultat : j’ai sorti mon stérilet (ou presque, le gynéco à du faire le geste final). Cette première expérience fut catastrophique, et j’ai été déçue de penser que je ne pourrai pas utiliser de cop…MAIS quelque mois plus tard, après m’être fait poser un nouveau stérilet, j’ai eu envie de réessayer, en me renseignant davantage avant, avec quelques vidéos, schémas d’explication. Et au final, j’ai appris à mettre ma cup correctement (juste à l’entrée du vagin), et à la retirer avec douceur, en la pressant sur le côté pour éviter l’effet ventouse. J’utilise une cup depuis plus de trois ans maintenant, taille S, de type « sportive » c’est à dire pour les femmes qui font beaucoup de sport (le périnée étant plus musclé, le matériau de la cup est un peu plus rigide qu’une cup standard pour éviter qu’elle soit écrasée et inefficace), et honnêtement, je m’en porte très bien. Je vais même nager avec, courir, grimper… Bref, comme dans les pubs ^^ Je porte toujours une petite serviette hygiénique en cas de débordement, si je ne trouve pas de quoi la vider à temps. Mais cet objet est juste génial, j’encourage vraiment les femmes à s’y mettre ! Et à ne pas se décourager à la première tentative aussi chaotique soit-elle ! Et OUI, on peut utiliser une CUP ET UN STERILET !!! 😀

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    1. Merci Méghane pour ton partage d’expérience ! Je ne porte pas de stérilet, mais si un jour je prends cette décision je penserais à ton témoignage ! 🙂 C’est super d’avoir des retours comme ça !

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  6. Bonjour à tout le monde ! J’ajoute une autre possibilité qui est absolument idéale en complément des flux importants ou qui peuvent remplacer à 100% cup, tampons et serviettes pour les personnes qui ont un flux petit ou moyen. Perso, mes règles durent 3 ou 4 jours pas plus et je n’ai pas un flux trop abondant, et ma vie a changé du jour au lendemain avec les culottes menstruelles ! Il y a eu beaucoup de progrès à ce niveau, pas mal de marques existent et certaines sont fabriquées en France. C’est un investissement, entre 20 et 30€ l’unité, mais franchement j’en ai une petite collection de 2 légères et 3 plus costaudes, je revis. On peut les garder autant qu’on veut, AUCUN danger de choc toxique car le sang est hors du corps, je n’ai eu AUCUN problème d’odeur depuis 2 ans que je les utilise, elles sont confortables (du moins la marque que j’utilise, les autres je n’ai pas testé mais des amies m’ont fait d’excellents retours) et ne ressemblent pas à des couches culottes. On a une sensation de sec bien supérieure à une serviette hygiénique, c’est presque incroyable à expérimenter les premiers porters. On ne se sent pas du tout mouillé·e, c’est incroyable. Je n’ai eu aucun problème de fuite en 2 ans, à part un jour où je suis allée courir 1h avec, la transpiration a guidé le sang vers l’extérieur mais rien de gênant. Elles ont une durée de vie de plusieurs années, les premières que j’ai achetées il y a deux ans commencent à peine à s’user mais sont toujours efficaces. Une culotte peut contenir l’équivalent d’1,5 ou 2 tampons, une marque a même mis au point l’ultime culotte qui tient + de 3 tampons. On prend la main super facilement, il suffit d’un cycle ou deux pour s’habituer. Il m’arrive de devoir changer de culotte à la mi-journée les grands jours, mais si je suis hors de chez moi, je n’ai qu’à prendre une culotte de rechange et un sachet pour stocker celle qui est sale. Le lavage est loin d’être une expérience désagréable étonnamment, je les lave à la main le soir avec du savon classique pas trop gras pour ne pas boucher les pores des textiles techniques qui les composent, ou un peu de lessive maison, sans adoucissant pour les mêmes raisons. Elles sèchent dans la nuit l’été donc c’est parfait, elles mettent un peu plus de temps l’hiver, c’est pourquoi il faut en avoir au moins 3 pour pouvoir tourner en toute sérénité. Je ne vais pas dire que j’aime avoir mes règles depuis que j’ai ces culottes, mais franchement, parfois j’essaie d’imaginer ma vie si j’avais eu accès à ces merveilles quand j’étais gamine… La nuit, c’est un vrai bonheur. Une culotte grande capacité suffit, c’est confortable, pas d’angoisses comme avec un tampon ou une cup, pas d’inconfort avec une serviette maxi-nuit. En plus, on peut les porter en complément d’une cup ! Comme ça, on part avec la cup + la culotte le matin, on enlève la cup à midi et on termine la journée avec juste la culotte. Merci en tout cas pour cet article, il est vraiment important de rendre publiques le plus d’expériences possibles avec les moyens autres que les produits polluants et générateurs de déchets !

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    1. Bonjour Marico,
      Merci pour ton commentaire qui complète divinement bien cet article. Je n’ai personnellement jamais testé les culottes de règle et quand j’ai écris cette article je crois que je commençais à peine à en entendre parler. A creuser de mon côté en tout cas 🙂 Justine.

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