Transition : du zéro déchet au survivalisme

Je vis zéro déchet depuis 2015. Puis je suis devenue survivaliste. Et ce n’est pourtant pas un gros mot. Au contraire.

Lors de mes podcast, j’ai rencontré des gens de tous les horizons de la transition. J’ai d’abord traité du survivalisme par curiosité dans un reportage. J’ai compris que c’était une des manière de réagir face aux études de la collapsologie (transversalité scientifique entre les sciences politique, la biologie et les études sur le climat). Mais aussi face à son éco-anxiété et l’angoisse de sa propre mort.

Certain·e·s pensent que l’on va prochainement vivre des explosions nucléaires, d’autres, des soulèvements populaires. Alors on a chacun·e·s notre façon de nous préparer : en géolocalisant sur une map un territoire résilient et sans danger potentiel pour s’y installer, en se formant aux semences libres, en équipant une Basse Autonome Durable (BAD) en campagne, en s’armant… Mais on aurait beau eu se préparer pour une catastrophe nucléaire en région Centre-Val de Loire, finalement c’est le coronavirus qui nous aura fait vivre une rupture de la normalité.

Chaque choc mérite préparation, mais on ne peut pas se préparer à tout. Il faut alors faire des choix être attentif·ve aux changements et faire preuve de souplesse et de réactivité. Et surtout, sortir de la solitude.

Le monde dans lequel je suis née, n’est pas le monde dans lequel je vais mourir. Les énergies fossiles se tarissent, les vagues d’immigrations pour raisons de guerre ou de manque de ressources se multiplient, le dérèglement climatique est installé, l’extinction des espèces vivantes s’accélère. L’effondrement est en cela, la fin du monde tel que nous le connaissons.

Pour me préparer à la fin de l’ancien monde et être prête pour le futur, j’ai établis une liste de compétences que je cherche à développer ou que j’ai déjà développé.

AUTONOMIE ALIMENTAIRE

  • Savoir planter, cultiver, récolter
    Pour le moment je suis au point avec : l’ail, le basilic, les blettes, le cassis, la ciboulette, le concombre, les courgettes, les fraises, les framboises, les groseilles (rouge et blanche), la menthe, la mélisse, les mûres, les myrtilles, l’oignons, les petits pois, les pommes de terre, la salade, le thym, les tomates
  • Savoir conserver les aliments sur la durée : congélation, séchage, conserves en lacto-fermentation
  • Savoir reconnaître les plantes sauvages comestibles.
    Pour le moment je suis au point avec : l’ortie, le pissenlit, le plantain, la fleur violette que mange l’âne dans Winnie l’ourson (mais je ne sais pas comment elle s’appelle !)
  • Savoir cuisiner en mode zéro déchet
  • Savoir faire du pain (four ou poêle)
  • Savoir traire des chèvres
  • Avoir des poules
  • Avoir un récupérateur d’eau

Tout au long de l’année je fais mes conserves lacto-fermentés, si bien que j’ai toujours au moins un mois d’alimentation de réserve.

COMMUNICATION

  • Savoir construire un émetteur radio
  • S’équiper d’une radio amateur
  • S’équiper d’une radio dynamo

DÉBROUILLE

  • S’équiper d’outils multi-usage
  • Savoir couper du bois
  • Savoir repriser
  • Savoir tricoter
  • Savoir faire ses produits ménagers
  • Recycler du papier (pour en faire du nouveau)

EAU

  • Filtrer de l’eau en voyage grâce au filtre CarePlus très durable
  • S’équiper de charbon actif pour compléter la purification de voyage
  • Filtrer de l’eau grâce à mon filtre familiale 6L British Berkefeld

ÉNERGIE

    • Savoir faire un feu (mieux que sur la vidéo ci-dessous ^^)
    • S’équiper d’une lampe dynamo
    • S’équiper d’un chargeur solaire
    • S’équiper de piles rechargeable
    • Savoir construire un four/séchoirs solaire
    • Savoir construire une mini éolienne

HABITATION

  • Avoir des notions de construction : structure, isolation, matériaux

HYGIÈNE / SANTÉ

  • Faire ses produits d’hygiène soi-même
  • Savoir se soigner avec les plantes sauvages
  • Savoir se soigner avec les huiles essentielles
  • Avoir des notions de massages : articulation, muscles, tendons, nerfs
  • Être formée aux premiers secours

SE DÉFENDRE / CHASSER

  • Pratiquer le kravmaga (en cours de ceinture jaune)
  • Pratiquer le tir à l’arc

TRANSPORT

  • Savoir nager
  • Savoir faire du cheval
  • Savoir faire du vélo
  • Apprendre à conduire un bateau

BONUS : le sac d’évacuation

J’en ai entendu parler pour la première fois à l’occasion du reportage que j’ai fait sur le survivalisme. Je fais par ailleurs partie de la Réserve Communale de Sécurité Civile de la ville d’Orléans et l’un de nos formateurs nous a recommandé d’en avoir un aussi pour partir rapidement sur le centre d’accueil où nous serions appelé en cas de mouvement de population. Et ce n’est pas le seul puisque le gouvernement français lui-même a une page dédiée à cela. Imaginons que nous ayons seulement 10 minutes pour évacuer notre maison (fuite gaz, explosion nucléaire, inondation, affaissement du sol, feu…). Il vaut mieux avoir un sac tout prêt à attraper : c’est du stress en moins.

D’ailleurs, dans Harry Potter et The Deathly Hallows, Hermione dit avoir passer des semaines à préparer un sac d’urgence afin d’anticiper une évacuation rapide. Ce qui n’a pas manquer ! Sans ça, Ron et Harry auraient été bien mal… et les fans auraient beaucoup plus pleuré !

Un sac d’évacuation doit être prêt à vous suivre rapidement. Ayez le soit chez vous, soit dans la voiture ou au travail (à deux, trois arrangements près, c’est aussi le contenu que j’emmène en voyage zéro déchet)

SACS

Sac à dos Osprey 36L

Deux sacs tote bag en tissu : ils me servent de sac à main ou de sac de course (je les met l’un dans l’autre)

CHAUSSURES

Une paire de tongs

Une paire de chaussures de marche

OBJETS HYBRIDES

Un pagne : il peut servir de couverture légère, de serviette de bain, de bandana, de foulard, de robe, de jupe, de sac de secours

Une grande étole chaude : elle peut servir d’écharpe, de couverture

Une cape de pluie : il peut servir de  grand k-way, de récupérateur d’eau, d’isolation, de protection…

VÊTEMENTS (en comptant ceux sur moi)

Trois culottes : qui me servent aussi de maillot de bain

Une brassière : qui me sert aussi de haut de maillot de bain

Quatre hauts : un débardeur, 2 T-shirt (1 termo lactil & 1 coton), 1 manche longue termolactil

Trois bas : un pantalon, un leggings (atout chaleur, isolation et confort), une robe tunique

Trois paires de chaussettes (laine & bambou)

Une polaire

Un gilet léger

Un petit foulard (sur la tête ou devant le nez)

Supplément grand froid : un bonnet, une paire de moufle (+ sous-gant), un gilet en laine

PRODUIT D’HYGIÈNE ET PHARMACIE

Un bloc de savon de Marseille : je me lave le corps, le visage, les cheveux et  les dents avec. Je le transporte dans un sac à savon imperméable. Il est non-polluant pour l’eau et sans huiles essentielles.

Un baume hydratant : pour mon corps, mon visage, mes lèvres, mes mains, les pointes de mes cheveux (je prends de la crème solaire si nécessaire en complément).

Du bicarbonate de sodium : pour me brosser les dents, à boire en cas de mal de ventre…

De l’argile verte : cataplasme, intoxication alimentaire…

Une brosse à dent en bois et du fil dentaire

Deux mouchoirs en tissu

Du papier toilette

Ma trousse de secours : du baume du tigre, crème corticoïde (je suis allergique aux piqûres de moustique), compeed talon et orteils, huiles essentielles (eucalyptus, menthe poivrée, lavande, tea tree, sauge sclarée), paracétamol, préservatif, (reste à compléter…)

Cheveux : un peigne et une brosse à cheveux, un chouchou

Petits outils : un coupe ongle, une lime à ongle en inox, une pince à épiler

Menstruation :  une coupe menstruelle et des SHL

EAU

Filtre à eau Care Plus

Une gourde inox de 75cl avec un bâton de charbon actif

Une poche à eau de 2L

COMMUNICATION / ÉNERGIE

Une radio dynamo

Chargeur à piles

DORMIR

Imaginez que suite à une rupture de la normalité (fuite de gaz, centrale nucléaire, inondations) vous soyez redirigé·e·s vers un centre d’accueil pour une ou deux nuits. C’est arrivée à Orléans en 2016 alors c’est très plausible !

Des boules Quies et un masque lumière : quand on dort dans un gymnase c’est bruyant

Une couverture de survie : pour isoler un matelas au sol ou dépanner quelqu’un

Un sac de couchage : car les stock des communes ne couvre jamais les besoins il vaut mieux avoir le sien

Un coussin gonflable : parce que je trouve ça plus confortable

NOURRITURE sans eau

Dans ma lunch box en inox je mets : un mix de fruits secs, de cacahuètes, de noix et de chocolat, oléagineux (noix). Je suis aussi équipée d’une spork et un gobelet inox.

OUTILS DE BASE

Une pierre à feu et un briquet (avec de l’adhésif enroulé autours)

De la paracorde et un sifflet (toujours sur mon porte clé)

Un couteau

Une frontale (avec mes piles rechargeables)

Deux pinces artiste

MES INDISPENSABLES

Un carnet avec un stylo rechargeable (+ encre) et un crayon à papier  : pour mes notes, les adresses et numéros de mes « personnes ressources »

Mon smartphone (+ chargeur)

De l’argent liquide (pièces et billets) et une CB

Un boîtier à lunettes avec un chiffon (j’ai une paire de vue et une paire de solaire de vue)

Mes papiers d’identité ainsi que des photocopies et une clé usb avec les documents scannés

Un plan papier de la région

Un cadena

Du fil et une aiguille

Un livre

Un jeu de carte pour sociabiliser

Une ou deux poches plastique récupérées de plus ou moins grandes tailles (pour protéger de la pluie, isoler…)

Je cite un extrait trouvé sur un blog : « Le meilleur sac d’évacuation reste la combinaison de connaissances, un bon moral, une bonne condition physique et surtout beaucoup de pratique. »

PENDANT CE TEMPS EN SUÈDE

survivalisme-crise-ou-guerreLa Suède souhaite préparer sa population en cas de crise ou de guerre. Le guide survivaliste suivant est disponible sur le site du gouvernement suédois. Depuis 2018 ils font également des vidéos qui illustrent le guide (en suédois). Il est traduit dans de nombreuses langues dont le français.

Que pensez-vous du survivalisme ? Les listes que je vous ai présenté sont amenées à bouger, grâce notamment vos suggestions !

27 réflexions sur « Transition : du zéro déchet au survivalisme »

  1. Bonjour, chouette article donnant beaucoup d’inspiration et surtout du courage pour porter concrètement les choix que nous faisons et aller jusqu’au bout. Après tout, le changement se fait aujourd’hui sur l’échelle individuelle puis collective.
    On s’indigne beaucoup plus facilement qu’on agit. Si les derniers temps ont été difficiles pour moi par exemple, c’est parce que mes actions ne correspondaient pas forcément à mes convictions. ça évolue lentement (mais surement), je m’installe bientôt en maison et je suis ravie de pouvoir la penser différemment, pouvoir réduire considérablement les déchets que nous produisons, entretenir un potager, je me suis mise à coudre et je récupère pas mal de choses pour les réutiliser, et je pense aussi à ma grand-mère, pour qui c’étLaisser un commentaire
    ait évident de créer des contenant en tissus, d’avoir des bocaux pour ses conserves et de réutiliser ses chutes de tissus.
    cela ne sera pas évident, je le sais, mais c’est logique de passer d’abord par la case changement individuel pour contribuer au changement collectif, et de réfléchir ça et le transmettre à mon enfant, dans notre petite famille monoparentale est le minimum que je dois faire et lui transmettre. (en espérant qu’elle le perfectionnera et le transmettra à son tour).
    Merci pour cette lecture encourageante, je découvre ton blog.
    A bientôt

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    1. Merci pour ton témoignage inspirant ! C’est très important de transmettre aux générations futures. Bravo 😊

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  2. Être autonome dans la plupart de ses besoins est nécessaire même en dehors du mouvement survivalisme je pense. Ne serait-ce que pour être libre face au multinationale et lobbies et réduire un max ses dechets. Par contre il faut bien réfléchir au ingrédients et matériels car en cas d’effondrement, il ne sera peut-être pas hyper simple de trouver de l’huile de coco, du savon ou de la soude caustique pour en fabriquer, du bicarbonate, etc…, par exemple.
    Dans la rubrique chasser, est-ce que pour toi c’est pour la consommation? Car dans ce cas il faudra apprendre à plumer un oiseau, ou retirer la peau d’un mammifère (éventuellement la tanner pour l’utiliser), et à le vider…
    En plus de la couture qui est plutôt vaste (confection, racomodage, patronage,…), le tricot me semble intéressant, surtout en cas d’hiver nucléaire. Savoir fabriquer bonnet, gants, écharpe, couverture, chaussettes, me semble indispensable.
    En plante comestible tu peux essayer l’ortie, une fois cuit ça n’est plus urticant. C’est délicieux en soupe où tarte et c’est un bon remineralisant. Et on la trouve avec abondance.

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    1. Ouah merci pour tout ces conseils ! Maintenant que tu le dis, je vais rajouter « Apprendre à tricoter » à la liste, d’autant plus que je peux apprendre dans ma famille de woofing chez qui je serais cet hiver (et les hivers sont longs en Finlande).

      En effet, je ne compte pas vraiment sur l’huile de coco. Aujourd’hui je l’utilise avec parcimonie en sachant bien que c’est un produit de luxe. Pour le bds et autre, je ne vois que le stockage ?!

      Pour la chasse, je ne sais pas encore bien si j’en aurais le courage, mais en tout cas le tir à l’arc m’attire beaucoup 😊

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  3. Faire une liste est un super départ, de plus elle est bien construite et cohérente, après il faut bien définir ses propres besoins, car on ne ce prépare jamais à toutes les situations possibles. L’arc est un excellent choix.

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  4. J’adorerais apprendre tout ça à titre personnel, après je me dis parfois que l’énergie consacrée à ça n’est pas consacrée à autre chose et y’a toujours un dilemme…si y’avait une catastrophe, je sais que vivant dans une famille avec des revenus acceptable, des réseaux, des personnes pour m’accueillir à différents endroits…je serais pas la plus exposée finalement, c’est toujours les plus vulnérables qui morflent le plus et ce sont aussi eux qui ont le moins accès à ces infos, à ces formations, aux articles de blog…je tourne ça en boucle dans ma tête. Évidemment ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire mais je me dis que c’est un truc à vraiment avoir à l’esprit et c’est parfois frustrant du coup quand je discute avec certains militants écologistes, décroissants etc, j’ai pas l’impression que ce soit toujours une préoccupation première. Peut être que je me tromper 🙂 en tout cas pour moi ces formations survivalistes ne peuvent aller que de pair avec une prise de conscience politique et une formation plus large à des réflexes militants collectifs

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    1. Attention cependant, même les revenus confortables ne protège en rien face à une rupture de la normalité ! En cas de confinement nucléaire combien de temps peux tu résister ? Entre quelqu’un avec de l’argent qui vit au jour le jour et quelqu’un avec peu de moyen qui est déjà dans une demarche de stockage et de résilience, qui tient ce confinement dans les meilleures conditions ?

      Bien-entendu que la conscience politique est intéressante, toi et moi le savons 😊 Mais les ruptures de la normalité (nucléaire, donc électricité, donc eau courante mais aussi pétrole donc chaines d’approvisionnement) sont plus courante et les politiques ne peuvent nous en protéger.

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      1. En cas de confinement nucléaire oui c’est certain, mais je pense que toutes les ruptures ne sont pas aussi soudaines, il y a des catastrophes de différents types… Après c’est clair qu’on devrait tous être un minimum formés à ça, sans aller jusqu’au plus radical survivalisme (en mode j’ai un bunker dans mon jardin), je sais que des personnes ont chez elles toujours prête une valise avec les affaires de première nécessité pour pouvoir partir extrêmement vite en cas d’évacuation. Je trouve que ça se tient et qu’on devrait tous avoir un sac de ce type finalement, y’a pas mal de situation où ça serait utile. Finalement faudrait qu’il y ait carrément des centres de formation agréés des trucs comme ça 🙂

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      2. Le mieux est de commencer à se former seule 😊 Mais aussi sur le site du gouvernement, il y a des informations. Egalement sur le site de ta mairie, tu peux consulter les risques potentiels de l’endroit où tu vis. Tu peux commencer par écouter mon reportage sur le survivalisme, il y a des éléments très intéressants a l’intérieur. Et le courant des survivalistes bunkers est davantage américain que français 😄

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      3. Oui je me mets ça de côté ! C’est vrai que je n’avais pas pensé aux différences éventuelles entre les pays 🙂 Je vais regarder ça

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      4. Tiens ça me fait penser à « Grève générale » de Jack London, c’est une nouvelle dans laquelle il décrit l’irruption d’une grève générale des ouvriers qui ont tout soigneusement préparé depuis des mois et des mois, ont leurs stocks de nourritures cachés, et quand ils arrêtent de bosser (y compris les domestiques), les plus riches se retrouvent complètement pris au piège car ils ne savent rien faire

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      5. La constitution d’un B.O.B( sac d’evacuaction) est très personnel, de plus, en cas d’évacuation, les réseaux routiers seront les premiers bloqués!

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      6. Ah oui, en fait j’ai déjà commencé à en faire un mais j’ai oublié de le mettre dans ma liste. Merci 😊

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  5. Pour cuisiner les oignons sans pleurer, il suffit de porter des lentilles ! 😉

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    1. Ah ouais malin ! Ou des lunettes de piscine 😄

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  6. Il est super ce blog, dans cet article, tu pars sur de bonnes bases et tu as des idées. C’est très bien. Pour t’aider un peu voici ce que je rajouterais à ta liste. Je n’ai d’ailleurs pas encore acquis toutes ces compétences, mais j’y travaille. Ce n’est que quelques suggestions.
    Autonomie alimentaire:
    S’intéresser a l’élevage familial.
    La volaille pour les oeufs et la viande, chèvre ou mouton pour le lait et la viande . On peut aussi se former à l’apiculture pour obtenir du miel.
    Il faut aussi apprendre à tuer proprement son animal de ferme et à découper la carcasse… ça, c’est moins évident.
    Communication :
    Je pense que des compétences en radio amateur (CB) peuvent être intéressantes. Sinon pour ma part j’ai opté pour la Baofeng UV-5R c’est une radio Talkie-walkie VHF/UHF bien moins chère et plus facilement utilisable pour moi qu’une CB.
    La débrouille:
    Je pense qu’il faut s’équiper d’outillage en tout genre pour réparé, bricolé et entretenir sa voiture/maison et autres… l’objectif est de faire des économies et d’apprendre encore plus de compétence.
    L’eau:
    J’ai investi dans un filtre à eau type berkey pour la résilience familiale et des jerricans pour transporter de l’eau en cas de besoin.
    Cuisson des aliments:
    Une plaque de cuisson a gaz type camping et une bonbonne de gaz est un plus en cas de panne d’électricité ou de gaz.
    Hygiène et la santé:
    Il faut penser à faire des stocks de médoc type désinfectant et antidouleurs ainsi que des tampons hygiéniques et des compresses.
    Transport:
    On peut envisager de passer différents permis .Comme le permis bateau par exemple. Il faut aussi apprendre à nager si ce n’est pas acquis.
    Voilà pour ma petite contribution, V-sty stevens

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    1. Merci ! Je vais compléter ma liste grâce à ta contribution 😊😊

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    2. Est ce que tu utilises les tampons hygiènique pour autre chose que les règles ? Car pour ça j’ai déjà ma cup et des shl 😊

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      1. Oui cela peut servir de pansement occlusif. Par exemple bouché une plaie par balle et arrêter une hémorragie. En situation extrême ça peut être utilisé comme allume feux.

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    3. Oh et je voulais te demander ce que tu pensais des tiny house ? J’hésite à m’en faire une car pour la déplacer il faut forcément une voiture (que je n’ai pas) et donc du pétrole (pas très résilient). Mais je me dit aussi que ça pourrait être chouette d’avoir mon chez moi. Je n’arrive pas à me faire un avis. De ton côté qu’en penses-tu ?

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  7. Super, il faudrait bien que le plus de gens possibles s’y mettent (y compris moi) beaucoup trop de déchets sur la terre, et dans les ocean!

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    1. Alors bonne chance dans ta route vers le zéro déchet 😉 Merci de m’avoir fait signe !

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